Commentaires | Au cours de cette excursion en voiture de location nous avons visité :
1. Le détroit des Dardanelles Les détroits des Dardanelles (Canakkalé) et du Bosphore (Istanbul) séparent 2 continents : l’Europe et l’Asie et 3 mers : la Mer Egée, la Mer de Marmara et la Mer noire. Partis très tôt le matin d’Ayvalik, nous avons pris au vol le « feribot » à Canakkalé et traversé ce détroit légendaire qu’empruntent continuellement toute sorte de navires et notamment d’énormes tankers chargés de pétrole russe.
2. La presqu’île de Gallipoli (au nord du détroit) Ayant pris le parti de la Russie dans sa guerre contre la Turquie, Winston Churchill imposa, en 1915, l’idée d’une expédition navale franco-britannique dans les Dardanelles afin d’ouvrir une voie de communication entre la Russie et la Méditerranée. Après un premier débarquement réussi en février 1915, près d’un tiers de la flotte fut détruite par des mines flottantes le 18 mars. D’avril à août, les alliés tentèrent une série d’opérations terrestres dans la presqu’île de Gallipoli mais furent repoussés par l’armée turque commandée par le Général allemand Von Sanders secondé par un jeune commandant turc, Mustapha Kemal, le futur Atatürk. La coalition franco-britannique sonna la retraite en décembre en laissant derrière eux plus de 200.000 morts (dont 170.000 britanniques et 27.000 français), pour rien. La presqu’île où se sont déroulés les combats est profondément marquée par le souvenir de la bataille : partout on trouve des monuments rappelant les hauts faits d’Atatürk et plusieurs cimetières militaires abritent les corps des soldats « morts pour leur patrie ».
3. Le site de Troie (au sud du détroit) De la mythique Troie, chantée par Homère, il ne reste pas grand-chose. Le seul point d’intérêt réside dans une reproduction (très kitch) de ce qui fut, peut-être, le fameux « cheval ». Ce n’est pas faire honneur aux Troyens que de penser qu’ils ont pu être abusés par ce canasson ridicule ! Les fouilles ont été menées principalement par l’allemand Heinrich Schliemann qui, jusqu’à sa mort, en 1890, se mit en quête du somptueux palais de Priam et de la belle Hélène enlevé par le beau Pâris. A propos de fouilles et de la belle Hélène, j’ai découvert (je dis bien « je » car Françoise décline toute responsabilité dans cette trouvaille), délicatement gravé dans une roche, une sorte de poème dont je vous livre, en exclusivité, la traduction approximative :
Héléna, si tu m’aimais, je te ferais des fouilles, (bis) Et pendant que je creuserais, Tes p’tits doigts me chatouilleraient, …
Le reste est, hélas, illisible. Dommage !!!
Ainsi ce termine le récit de cette excursion dont vous aurez, je l’espère, apprécié l’intérêt historique et culturel. |